Dans mon pays il existe des familles polygames mais ce n'est pas autorisé. La polygamie n'existe que dans certaines cultures dans le centre du Botswana et au Nord du Botswana : chez les Baherero et les Bazezuru. Les Bakalanga pratiquaient cette sorte de mariage mais de nos jours ce n'est pas courant. La première femme occupe une place plus importante que les autres, dans le protocole de la famille. On l'appelle la grande épouse (mosadi yo motona). C'est elle qui arrange et permet à son mari d'épouser une autre femme et elle choisit laquelle. Si elle n'est pas d'accord avec son mari pour qu'il épouse une autre femme, il ne peut pas se marier.
A mon avis, il y a plus d'inconvénients que d'avantages. D'abord, il existe toujours de la jalousie entre les femmes et leurs enfants. La jalousie devient pire si la grande épouse n'a pas un fils et elle n'a que des filles. C'est là où commence la sorcellerie et à la fin la violence. Parce que la grande épouse occupe la première place, elle peut maltraiter les petites épouses et peut médire d'elles.
Il y a toujours une bataille entre les femmes, surtout quand le mari est mort. Les enfants soufrent et quand ils grandissent, ils deviennent des adultes mécontents. Alors, j'accepte qu'il y ait la polygamie mais ce n'est pas pour moi. Je ne la supporte pas. Au Botswana, dans la constitution du pays, la grande épouse à le droit de tout hériter de son mari si le mariage a eu lieu au tribunal. Donc, si elle est méchante, elle peut décider de ne pas partager avec les autres femmes car elles ne sont pas reconnues. Cette sorte de mariage fait souffrir les femmes. Quelques femmes font ça par respect de leurs cultures où peut-être de leurs religions mais à la fin elles souffrent.
Il y a aussi une question de maladie. Si le mari a épousé une femme qui n'est pas fidèle, toutes ses femmes seront malades
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